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Dan Friedkin en passe de devenir propriétaire majoritaire d’Everton FC après l'échec de 777 Partners

Dan Friedkin rachète Everton FC, remplaçant 777 Partners, avec pour objectif de stabiliser le club et finaliser le nouveau stade à Bramley-Moore Dock.
Crédit image : Massimo Insabato via Getty Images

L’avenir d’Everton FC semble s’éclaircir après plusieurs mois d’incertitude concernant la vente du club. Dan Friedkin, homme d’affaires américain et actuel propriétaire de l’AS Roma, a conclu un accord avec Farhad Moshiri pour l’acquisition de la majorité des actions du club de Premier League, une étape clé qui marque la fin d’une longue saga de tentatives de cession.


Selon un communiqué publié conjointement par Blue Heaven Holdings et The Friedkin Group, la transaction, dont la valeur n’a pas été révélée, est maintenant soumise à l’approbation des régulateurs, y compris la Premier League, la Fédération de football anglaise (FA), ainsi que l'Autorité de conduite financière (FCA). Cette opération intervient après l’échec de la vente d’Everton à 777 Partners en 2023.


Le holding de Miami, également actionnaire minoritaire du Sevilla FC, avait conclu un accord en septembre de l’année dernière, mais la transaction n’a jamais été finalisée en raison des difficultés financières croissantes de 777 Partners, qui se retire progressivement de ses divers projets sportifs, comme le montrent les récentes annonces liées aux London Lions, un club de basketball britannique. L’impasse financière de 777 a laissé le club dans une situation d’instabilité, tandis que les supporters attendaient des solutions pour assurer la pérennité.


Avec Dan Friedkin, c’est une figure montante du football européen qui s'apprête à faire son entrée dans la Premier League. Déjà propriétaire de l'AS Roma, le magnat américain doublerait ainsi sa présence dans les principales ligues du continent. « Nous sommes ravis d'avoir conclu un accord pour devenir les gardiens de ce club de football emblématique », a déclaré un porte-parole de The Friedkin Group dans un communiqué officiel. « Nous nous concentrons sur l'obtention des approbations nécessaires pour finaliser la transaction. Nous sommes impatients d'apporter de la stabilité au club et de partager notre vision pour son avenir, y compris l'achèvement du nouveau stade d'Everton à Bramley-Moore Dock ».


Une acquisition stratégique pour Friedkin


L’arrivée de Friedkin sur le marché anglais illustre une nouvelle fois l’appétit des investisseurs américains pour la Premier League, l’un des championnats les plus lucratifs du monde. Cette transaction lui permet de s’implanter dans une ligue où la concurrence pour la rentabilité est féroce, tout en lui offrant une opportunité de relancer un club en proie à des difficultés sportives et financières.


En effet, Everton accumule depuis 2019 des pertes colossales estimées à 506 millions de livres sterling (592 millions d’euros), soit plus de 100 millions de livres par an en moyenne sur les cinq dernières saisons. Ces chiffres ont notamment conduit à une sanction de la Premier League, qui a infligé au club une pénalité de points pour non-respect du fair-play financier.


Malgré ce passif, l’attrait du club réside dans son potentiel de redressement, particulièrement avec le projet de stade à Bramley-Moore Dock qui pourrait être un moteur de croissance dans les années à venir. « Nous espérons fournir de la stabilité au club », a ajouté le porte-parole du groupe Friedkin, mettant en avant leur ambition de mener à terme la construction de ce stade ultra-moderne, un levier indispensable pour accroître les revenus d’Everton et concurrencer les autres grands clubs de Premier League.


Une compétition acharnée entre investisseurs américains


Le rachat d’Everton par Dan Friedkin intervient dans un contexte où d'autres investisseurs américains s'intéressent au football européen. John Textor, propriétaire de l’Olympique Lyonnais et de Crystal Palace à travers son groupe Eagle Football, avait également manifesté un intérêt pour le club de Liverpool. Cependant, la Premier League interdit actuellement la multipropriété dans ses rangs, ce qui a contraint Textor à renoncer. Friedkin semble donc avoir pris l’avantage dans cette course, avec une stratégie centrée sur la stabilité et l’expansion.


Reste désormais à savoir si la Premier League et les autres régulateurs valideront cette acquisition. Pour Everton, cette vente pourrait représenter une bouffée d’oxygène après des mois de turbulences. Si elle est finalisée, elle marquera un tournant décisif pour le club qui espère retrouver une meilleure stabilité financière, sécuriser sa place dans l'élite du football anglais, et aspirer à un avenir plus prometteur sous l'ère Friedkin.


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