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Bundesliga | Baisse de 6% du chiffre d'affaires et 213 millions de pertes en 2019/2020

Bundesliga : Huis clos prévu jusqu'à la fin de la saison

Le chiffre d'affaires cumulé des 36 clubs a atteint 4 527,6 millions d'euros subissant un sévère coup au niveau des recettes de jour de match. Toutefois, la masse salariale a été bien contenue grâce aux ajustements.


Le football professionnel allemand voit rouge pour la première fois depuis plus de dix ans. La DLF (Deutsche Fußball Liga), l'association qui gère la première et la deuxième division, a annoncé que la saison 2019/2020 s'est clôturé sur des pertes de 213,42 millions d'euros. Ce qui contraste avec les bénéfices de 141,54 millions que l'ensemble des clubs des deux compétitions avaient réalisés un an auparavant. La raison de ces chiffres rouges n'est autre que la Covid-19, qui a provoqué une baisse de 6% du chiffre d'affaires, jusqu'à 4 527,6 millions d'euros.


La principale cause de la baisse est évidemment les effets de la crise sanitaire sur le matchday avec des matchs disputés à huis clos. Ainsi, le chiffre d'affaires cumulé de ce concept a diminué de 26,7%, jusqu'à 477,4 millions d'euros. L'effet a été plus ressentie en première division, avec les stades fermés à partir de la 26ème journée. Pour les clubs de la 1. Bundesliga, la billetterie et les abonnements ont baissé de 43,1%, selon le rapport publié mardi par la DFL.



« Personne n'était préparée à la crise du coronavirus et à la mesure dans laquelle elle affecterait tous les horizons de la vie à travers le monde, et le football professionnel allemand ne fait pas exception », a déclaré Christian Seifert, porte-parole du comité exécutif de la DFL. Toutefois, la zone commerciale a une fois de plus montré le fort soutien du tissu industriel allemand. Les revenus publicitaires ont progressé de 2,7% en atteignant 1 031 millions d'euros.


Par ailleurs, le caractère progressif des droits audiovisuels, ainsi que les paiements de l'UEFA, ont permis une amélioration de 1,3% des recettes dans ce domaine, jusqu'à 1 755,6 millions d'euros, et les ventes de merchandising ont résisté grâce à l'e-commerce et le boom du Bayern, champion d'Europe. Une augmentation de 2,3% a été notée pour ce concept, jusqu'à 219,2 millions d'euros.


Sur le marché des transferts, les clubs allemands ont vu leur part de marché se réduire avec une baisse de 13,6% des revenus issus de la vente de joueurs, jusqu'à 666,3 millions d'euros. Les autres recettes qui intègrent les activités liées au jour de match, les événements ou la restauration ont diminué de 11,5% par rapport à 2018/2019, jusqu'à 378,3 millions d'euros.


Malgré les effets de la pandémie sur les finances, Seifert a rappelé que « durant ces vingt dernières années, la 1. Bundesliga et la 2. Bundesliga ont établi des bases économiques sur lesquelles les deux ligues peuvent bâtir leur développement futur ». Bien évidemment, il a rappelé que cela aura lieu car « tous les clubs continuent d'agir avec discipline financière et prévoyance ».


En ce qui concerne les dépenses, la marge de manœuvre a été mince en 2019/2020 pour les équipes allemandes qui les ont augmentées de 1,7% au total. La seule partie qui ne pouvait être contenue reste les amortissements et autres coûts liés aux transferts, car les emplettes étaient déjà faites avant la pandémie, lors des mercato d'été 2019 et d'hiver 2020. De ce fait une augmentation de 7,2% a été notée, dépassant pour la première fois le milliard d'euros. La masse salariale sportive a augmenté de 2,3% jusqu'à 1 708,6 millions, après que de nombreux clubs aient conclu des accords de réduction des salaires.


L'impact du football professionnel allemand sur l'économie nationale n'a cependant pas changé en 2019/2020, avec 52 786 personnes employées directement ou indirectement par les clubs des deux championnats la saison dernière. Les 36 clubs ont versé 1,4 milliard d'euros d'impôts et de charges sociales. Au cours de cette dernière décennie, la DFL annonce que le football professionnel allemand a contribué jusqu'à 10,6 milliards d'euros au Trésor et à la sécurité sociale.




Crédit image de couverture : FE Analytics

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