Sportradar garde la commercialisation des droits TV streaming de la Bundesliga jusqu'en 2032

La ligue allemande a prolongé son accord avec le groupe technologique deux ans avant son expiration. En conséquence, Sportradar continuera à concéder en sous-licence les droits de paris et de diffusion pour les première et deuxième divisions du football allemand.

Sportradar prolonge plus tôt que prévu l'un de ses principaux partenariats dans le football européen. Le groupe technologique a renouvelé jusqu'en 2032 son partenariat avec Bundesliga International pour la vente des droits audiovisuels associés aux bookmakers et aux retransmissions en streaming de la première et de la deuxième division du football allemand sur de nombreux marchés. Ce partenariat permettra à Sportradar de sous-licencier ces droits en dehors des pays germanophones (Allemagne, Autriche et Suisse), et inclut d'autres compétitions telles que la Supercoupe d'Allemagne et le barrage de relégation chaque saison. Les termes financiers du contrat n'ont pas été divulgués.

Alors que le contrat actuel courait jusqu'à la saison 2025-2026, les deux parties ont décidé de prolonger leur relation pour six saisons supplémentaires. Cela portera leur relation à plus de deux décennies. Le fournisseur de données et de statistiques sportives concédera les droits de diffusion de la Bundesliga et de la Bundesliga 2 à son réseau d'opérateurs de jeux.

En outre, elle pourra continuer à fournir des statistiques sur le football professionnel allemand aux bookmakers avec lesquels elle a conclu des accords. Elle fournira également les droits de pari et de diffusion pour les matchs de la WOW Virtual Bundesliga, le championnat de sport électronique de la Bundesliga.

Sportradar s'attend à dépasser les 900 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2023, après avoir clôturé l'année 2022 avec un chiffre d'affaires record pouvant atteindre 790 millions d'euros, mais a contracté son bénéfice de 17,8 %, à 10,5 millions d'euros.

Pour sa part, la ligue allemande a suspendu la semaine dernière la vente de 8% de ses droits audiovisuels à un partenaire externe suite à la contestation des supporters. La DFL avait l'ambition de suivre les pas de LaLiga espagnole et début février le seul candidat en lice était CVC, après le retrait Blackstone.