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| Crédit image :Seattle Reign |
Le Groupe présidé par John Textor poursuit sa stratégie de désinvestissement avec la vente d'OL Reign. Une nouvelle transaction qui reflète l'essor continue du football féminin aux États-Unis et l'intérêt croissant des investisseurs.
L'Olympique Lyonnais, un des leaders dans le football féminin, a pris une nouvelle initiative aux États-Unis en vendant sa franchise dans la Nwsl (National Women's Soccer League). L'accord conclu avec les propriétaires des Seattle Sounders (MLS) et le fonds d'investissement Carlyle a abouti à la cession de l'équipe rebaptisée Seattle Reign, pour un montant de 58 millions de dollars (53,6 millions d'euros), selon les informations fournies par sa société mère, OL Groupe. Cette transaction représente une évolution significative depuis l'investissement de 3,5 millions de dollars il y a quatre ans.
La validation de cette transaction repose désormais entre les mains des conseils d'administration de la Nwsl et de la MLS. Si approuvée, elle permettra au club français de récupérer environ 56 millions de dollars (52 millions d'euros), car détenant 97% de la franchise. Cette décision, s'inscrit dans la stratégie de John Textor depuis son arrivée au club fin 2022, visant à se désengager des activités non liées au football masculin. En effet, cette démarche pourrait également inclure la cession de sa participation dans l'Asvel, un club de basket-ball d'Euroligue. Parallèlement, l'OL a récemment son équipe féminine locale, la plus titrée d'Europe avec huit titres de Ligue des champions féminine, à Michelle Kang, une femme d'affaires étroitement associée au football féminin et propriétaire des Washington Spirits de la Nwsl.
Sous sa nouvelle appellation, le Seattle Reign, anciennement OL Reign, s'inscrit dans la tendance croissance des valorisations record des franchise de football féminin aux États-Unis. Cette tendance a été illustrée par plusieurs transactions notables au cours des trois derniers moins, notamment la vente des San Diego Wave pour 113 millions de dollars (104 millions d'euros) il y a quelques jours, et celle des Portland Thorns pour 63 millions de dollars (58 millions d'euros) en janvier.
Cet engouement pour la Nwsl découle en grande partie de sa capacité démontrée à générer des revenus. La ligue féminine a récemment sécurisé un contrat télévisuel de 240 millions d'euros (224 millions d'euros) pour la période 2024-2027. En outre, elle a attiré de sponsors de renom tels que Google, Amazon, Deloitte et EA Sports, tout en doublant le plafond salarial des franchises à 2,75 millions de dollars (2,5 millions d'euros).
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