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Liberty Media, propriétaire de la célèbre Formule 1, est sur le point de consolider davantage sa position de leader dans le domaine de la gestion des droits audiovisuels liés au sport automobile. En effet, des sources consultées par Expansión révèlent que l'entreprise a repris les négociations exclusives avec Bridgepoint en vue d'acquérir Dorna, la société exploitant les droits commerciaux et audiovisuels de MotoGP. Ces pourparlers décris comme "avancés", pourraient bientôt aboutir à un accord majeur.
Après avoir été le principal favori depuis février, Liberty Media a soumis une offre dépassant les 4 milliards d'euros, répondant ainsi aux attentes de Bridgepoint en matière de prix. Les discussions se poursuivent désormais sur une base exclusive, marquant une étape significative dans la consolidation de la transaction.
Cette acquisition suscite un vif intérêt, bien que Dorna n'ait pas été formellement mise en vente. Outre Liberty Media, des géants de l'audiovisuel tels qu'Amazon, Netflix et Disney ont également manifesté leur intérêt pour Dorna. Des fonds d'investissement privés, dont certains acteurs majeurs comme CVC, KKR et EQT explorent également les opportunités offertes par ce secteur en pleine expansion des droits audiovisuels.
Dorna, contrôlée par Bridgepoint et le fonds de pension canadien CPPIB, détient les droits exclusifs pour l'organisation du championnat du monde de MotoGP jusqu'en 2041, ainsi que pour le championnat du monde de Superbike jusqu'en 2036. Les revenus de l'entreprise proviennent principalement des redevances des circuits, des contrats de télédiffusion, du sponsoring et de la publicité.
Dirigée par Carmelo Ezpeleta en tant que PDG, l'équipe de direction de Dorna prévoit de demeurer en charge de la gestion de l'entreprise. Avec un chiffre d'affaires en constante augmentation - 460 millions d'euros en 2023, 15% de plus d'une année sur l'autre - et un Ebitda en hausse, Dorna présente un attrait financier indéniable notamment après la résilience démontrée face aux défis posés par la pandémie du Covid. En 2024, l'entreprise espère atteindre la barre des 500 millions d'euros de chiffre d'affaires.
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