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Réduire la pression fiscale, assouplir les mesures de lutte contre la sécheresse ou fournir des ressources économiques pour les propositions du gouvernement ne sont que quelques-unes des préoccupations des principaux lobbies du secteur.
Le secteur sportif espagnol fait entendre sa voix, avec une diversité d'acteurs allant des fédérations aux associations, tous unis par des préoccupations communes. Les principales organisations, telles que l'Association espagnole du sport (Adesp), l'Association espagnole des professionnels de la piscines (Asofap), ou encore la Fédération nationale des installations sportives (Fneid), se sont engagé pour l'année 2024 autour de trois grandes problématiques : la pression fiscale, les restrictions liées à la sécheresse et l'impact du nouveau salaire minimum interprofessionnel (SMI) dans le secteur du fitness.
Au cœur des revendication, la question de la fiscalité occupe une place centrale. Des demandes de réduction de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) dans différents secteurs, comme les centres sportifs, émergent, notamment de la part de la Fneid. Cette mesure est considérée comme un moyen de compenser l'augmentation des coûts liée au nouveau salaire minimum. En parallèle, les gestionnaires d'installations sportives, représentés par Gestiona, appellent à un traitement fiscal adapté au bénéfice social du secteur, incluant des ajustement non seulement sur la TVA, mais également sur l'impôt sur le revenu.
Les mesures prises pour atténuer l'impact de la sécheresse, approuvées par la Generalitat de Catalunya, suscitent également des préoccupations. Les acteurs du secteur sportif estiment que ces restrictions pourraient être inefficaces voire discriminatoires. Ils plaident pour une approche plus équilibrée, conciliant protection de l'environnement et maintient de l'activité économique.
En parallèle, l'impact financier des décisions gouvernementales, telles que la nouvelle loi sur le sport exigeant des rapports annuels sur l'égalité, soulève des interrogations quant aux ressources économiques nécessaires à leur mise en œuvre, comme le réclame José Hidalgo de l'Adesp.
Au-delà des considérations économiques et fiscales, certains acteurs du secteur, comme Andrés de la Dehesa d'Afydad (l'Association espagnole des fabricants et distributeurs d'articles de sport, ndlr), mettent l'accent sur la responsabilité du consommateur final, appelant à une consommation plus durable et responsable pour contrer les effets néfaste de la "fast fashion".
Dans l'ensemble, l'année 2024 s'annonce comme une période de dialogue et de négociations importante pour le secteur sportif espagnol, confronté à des défis multiples mais résolument engagé dans la défense de ses intérêts et de ses valeurs.
Article d’origine issu du média Palco23 : Presión fiscal, sequía y SMI: las demandas de las patronales del deporte en 2024
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