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LaLiga s'allie avec Robota pour lutter contre le piratage

LaLiga s'allie avec Robota pour lutter contre le piratage
Image : FootMercato.

Le gestionnaire du football professionnel espagnol a engagé Ricardo Crespo de Beaumont, administrateur de la société de solution informatique Robato, au plus haut organe de gestion de LaLiga Content Protection.


LaLiga ne désarme pas dans la lutte contre le piratage. L'association du football professionnel s'est alliée avec une entreprise espagnole pour renforcer sa division, LaLiga Content Protection, chargée de veiller au respect de ses droits d'auteur et de production et de commercialiser des solutions de lutte contre le piratage. Selon Palco23, la société Robota, spécialisée dans le développement de solutions informatiques, est rentrée dans le capital de la toute nouvelle entreprise de LaLiga, créée en septembre dernier.


Robota est une société de conseil avec plus d'une vingtaine d'année d'activité dans la sécurité informatique. Elle fait partie des fournisseurs réguliers de LaLiga, étant l'un des partenaires technologique, qui ces dernières années, a aidé le patronat du football à développer des logiciels anti-piratage.



Selon, le Journal Officiel du Registre du Commerce, LaLiga Content Protection vient de réaliser deux augmentations de capital. La première d'une valeur de 211 821 euros et la seconde de 71 589 euros. Ainsi le capital social de l'entreprise est fixé à 286 410 euros, bien au-delà des 3 000 euros souscrits à sa constitution.


En outre, LaLiga donne corps à cette filiale avec la professionnalisation de sa gestion, en lui dotant d'un conseil d'administration. Entre les mains de ses deux coadministrateurs de Javier Tebas et de José Guerra, directeur général de LaLiga à sa création, LaLiga Content Protection dispose maintenant d'un organe de pilotage composé des deux dirigeants précités ainsi que de Loreto Quintero (directeur des projets stratégiques) et du nouvel arrivant, Ricardo Crespo de Beaumont de Robota.


Avec cette incorporation, LaLiga signe le premier partenariat de ce type dans le territoire espagnol pour l'une de ses filiales. À l'international, notamment aux États-Unis, l'entité dirigée par Javier Tebas a déjà utilisé cette formule.


LaLiga a ses propres filiales à Dubaï (LNFP FZE), à New York (LaLiga USA), à Pékin (Beijing Spanish Football), à Johannesburg (LaLiga South Africa Owner), à Singapour (LaLiga Singapore) et la toute dernière, LaLiga LFP México, au Mexique.


L'association compte sur ces entreprises pour la promotion du football espagnol dans ces territoires. Elle agissent aussi en tant qu'entreprise de conseil pour le développement du football local et l'adoption du style de jeu espagnol. En outre, depuis 2018-2019, LaLiga et Relevent Sport Group, dont elle détient 50%, ont signé un accord de joint-venture.


Ce qui permettra à la compétition espagnole de participer à « l'organisation de l'International Champions Cup, le tournoi qui regroupe chaque été les meilleurs équipes européennes aux États-Unis ou dans un autre pays du monde », selon le rapport annuel de LaLiga.

 

La lutte contre le piratage, une priorité


LaLiga Content Protection a été créée par LaLiga dans le but d'exploiter commercialement ses solutions de lutte contre le piratage. Le but social de l'entreprise est « le développement, la commercialisation et l'évolution des applications ou des outils informatiques, dont la finalité est la protection technologique des contenus ou des droits de propriété intellectuelle et la fourniture de services y afférents ».


Ces dernières années, LaLiga a placé cette lutte parmi ses priorités. Au cours de la dernière saison, le département dédié à cet égard a signalé 1,27 million de vidéos de contenu protégé sur les réseaux sociaux comme YouTube, et 98% ont été éliminées.



Selon le patronat des clubs professionnels, le piratage a beaucoup augmenté ces dernières années, notamment les vidéos téléchargées sur YouTube (passant de 739 000 vidéos détectées à 903 000 entre les saisons 2018-2019 et 2019-2020). Les liens de diffusion illégale en streaming sont passés de 9 600 à plus de 80 000 et les pages qui dirigent les utilisateurs vers des décodeurs illégaux (de 16 400 à 23 000).


La visualisation illégale des matchs entraîne un manque à gagner de 269 millions d'euros, selon l'Observatoire du piratage et la Coalition des créateurs de contenu et des industries, en Espagne.

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