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Le SSC Napoli acte l'abandon du stade Maradona pour l'Euro 2032 et prépare un nouveau projet

Le SSC Napoli renonce au stade Maradona pour l’Euro 2032 et prépare un nouveau projet 100 % privé dans le cadre d’un plan de régénération urbaine.
Crédit image : Republicca

Le SSC Napoli a officialisé sa décision de ne pas retenir le stade Diego Armando Maradona pour l'Euro 2032, qu'accueilleront conjointement l'Italie et la Turquie. Après deux années d'évaluation technique et financière, le club considère que le stade historique ne peut être adapté aux normes fixées par l'UEFA pour accueillir une compétition internationale.

Dans un communiqué publié le 26 juillet, le club de Serie A a indiqué qu'il n'apportera pas son soutien au plan de rénovation porté par la municipalité de Naples, jugé incompatible avec les standards attendus en matière de sécurité, d'accueil et de durabilité économique. Cette décision a été actée à l'issue d'une réunion entre la Fédération italienne (Figc), l'UEFA, la mairie de Naples et le SCC Napoli, représenté par son avocat Arturo Testa. Aucune des parties prenantes, hormis la municipalité, n'a validé le projet d'adaptation du stade existant.

Un nouveau stade financé sans fonds publics

Face à cette impasse, le SCC Napoli a annoncé son intention de développer un nouveau stade entièrement financé sur fonds propres, en dehors de tout financement public. Le club précise que cette infrastructure s'inscrirait dans un projet plus large de requalification urbaine, dans un quartier dégradé de la ville. Selon plusieurs médias locaux, le secteur de Poggioreale, à l'est du centre-ville, a été identifié comme site potentiel.

Le nouveau stade viserait une capacité d'environ 65 000 places, avec un budget d'investissement estimé entre 250 et 300 millions d'euros. L'objectif affiché est de présenter un projet conforme aux standards de l'UEFA à temps pour la sélection finale des villes hôtes, prévue pour octobre 2026. Les travaux devraient débuter dès le printemps 2027 pour être achevés avant le début de la compétition.

Désaccord persistant avec la municipalité

En parallèle, la municipalité de Naples poursuit ses effort pour moderniser le stade Maradona, qui appartient à la ville. Un budget d'environ 10 millions d'euros a été débloqué pour une première phase de travaux, incluant la réouverture du troisième anneau, une augmentation de la capacité et des amélioration en matière d'accessibilité et de sécurité. Le conseiller municipal en charge des infrastructures sportives, Nino Simeone, a confirmé que le processus technique est en cours, bien que son issue dépende de nombreux facteurs réglementaires.

Toutefois, le club ne considère pas ces interventions suffisantes pour garantir l'homologation du site dans le cadre d'une compétition européenne. Le différend entre la ville et le club semble désormais structurel, avec une divergence claire sur la stratégie à adopter à court et moyen terme.

Un cas emblématique dans le paysage italien

La situation du SSC Napoli illustre les tensions fréquentes entre clubs professionnels et municipalités en Italie, dans un contexte où de nombreux stade historiques restent sous propriété publique. Alors que la Juventus et l'Udinese ont déjà opté pour des modèles privés, d'autres clubs comme l'AS Roma, l'Inter ou l'AC Milan poursuivent des projets similaires, souvent ralentis par des obstacles administratifs ou politiques.

Pour la Figc, chargée de proposer cinq stade italiens à l'UEFA d'ici 2026, le cas napolitain constitue un enjeu majeur. L'intégration de Naples dans le tournoi passera désormais par la validation et la réalisation d'un projet ex nihilo, porté par le club lui-même, dans des délais très contrains.


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