La Women's National Basketball Association (WNBA) a signé un contrat majeur pour la diffusion de ses matchs, marquant une avancée significative pour la ligue féminine de basketball. Ce nouvel accord de droits médiatiques, d'une valeur de 2,2 milliards de dollars sur onze ans, a été conclu avec Disney, NBC et Amazon, représentant une augmentation de six fois par rapport à l'accord précédent avec ESPN.
Sous la direction de la commissaire Cathy Engelbert, la WNBA avait pour objectif de doubler les droits de diffusion de la ligue. Cependant, le nouvel accord représente une augmentation de 500 % des revenus annuels, atteignant 200 millions de dollars par an. Cette augmentation s'inscrit dans un accord plus large de 76 milliards de dollars, qui inclut les droits de diffusion de la NBA. La valeur moyenne annuelle du package combiné de droits de la NBA et de la WNBA est supérieure de plus de 150 % par rapport aux pacte précédent, qui valait 2,7 milliards de dollars par an et expire après la saison 2024/2025.
La part de la WNBA dans les droits médiatique a considérablement augmenté, passant de 1 % dans le précédent contrat à près de 3 % dans le nouvel accord. Cet accroissement de la valeur témoigne de la croissance et de l'importance croissante de la ligue féminine de basketball. Selon plusieurs médias spécialisés, la valeur du nouveau contrat pourrait augmenter, car les parties ont inclus une clause permettant à la compétition et à ses partenaires audiovisuels de renégocier l'accord après trois saisons, en fonction de l'évolution de la valeur des droits.
Dans le même sujet : La NBA conclut l'accord audiovisuel de 76 milliards de dollars avec Amazon, Disney et NBC
En outre, la WNBA prévoit de vendre deux lots supplémentaires de matchs, estimés à environ 60 millions de dollars par an. Ces ventes pourraient porter les revenus annuels de la ligue à au moins 260 millions de dollars, renforçant encore sa position sur le marché des droits télévisuels.
La valeur moyenne d'une franchise de la WNBA est maintenant estimée à 96 millions de dollars, selon les évaluations de Sportico en juin dernier, soit une prime de 45 % par rapport à la moyenne des équipes de la National Women's Soccer League (NWSL) l'année précédente. Cette valorisation accrue a attiré de nombreux investisseurs stratégiques, incluant des figures telles que Nike, Michael Dell, et Laurene Powell Jobs. Des investisseurs tels que Ted Leonsis (Washington Spirit), Joe Tsai (New York Liberty) et Herb Simon (Indiana Fever) ont renforcé leur engagement envers la ligue.
La WNBA a également sécurisé des équipes d'expansion à San Francisco et Toronto, continuant ainsi à étendre sa portée et son influence. La dernière vente d'équipe remonte à 2021, lorsque les Atlanta Dream et les Las Vegas Aces ont été vendus pour plusieurs millions de dollars. Les Aces, achetés pour 2 millions, sont désormais l'équipe la plus précieuse de la ligue, avec une valeur de 140 millions de dollars.
Dans le même sujet : La NBA réduit sa dette à 6 milliards et lève 108 millions pour deux franchises
Bien que tous les revenus des droits télévisuels ne soient pas redistribués aux propriétaires d'équipes, une part importante des revenus centraux, principalement issus des droits médiatiques, est allouée aux clubs de la WNBA. En 2022, la ligue a levé 75 millions d'euros auprès d'un groupe d'investisseurs stratégiques, incluant plusieurs propriétaires d'équipes NBA et WNBA. L'accord a réservé 16 % pour ce nouveau consortium à une évaluation de 400 millions de dollars, ou 475 millions de dollars après investissement. Cela signifie que 42 % des revenus centraux - principalement l'argent de la télévision - sont redistribués aux clubs.
Cette accord historique marque une étape clé pour la ligue féminine de basketball, consolidant sa position sur la scène sportive américaine et mondiale, et ouvrant la voie à une croissance continue et à des opportunités accrues pour les joueuses et les fans.
0 Commentaires