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| Crédit image : Juventus.com |
La situation financière de la Juve, ne cesse de se dégrader. Selon les derniers rapports de la holding Exor, contrôlée par la famille Agnelli-Elkann, le club s'apprête à clôturer son exercice 2023/2024 avec un déficit estimé à environ 176 millions d'euros. Ces pertes représentent un nouvel épisode dans une série de résultats négatifs qui s'étend sur sept saisons consécutives.
D'après les documents fournis par Exor, la Juventus a enregistré des pertes de 81 millions d'euros au premier semestre de la saison 2023/24. Cette tendance s'est intensifiée, avec un chiffre de 95 millions d'euros pour la seconde moitié de l'exercice. Les prévisions indiquent donc une perte totale d'environ 176 millions d'euros, surpassant le précédent record de 123 millions d'euros constaté lors de l'exercice 2022/23.
La réunion imminente du conseil d'administration, prévue dans les jours à venir, devrait entériner ces chiffres et présenter le budget pour la saison 2024/25. Cependant, les résultats pourraient subir des ajustements, notamment en fonction d'événements exceptionnels, comme la résiliation de contrat avec le gardien de but Wojciech Szczęsny, récemment recruté par le FC Barcelona.
Cette situation délicate est aggravée par l'absence du club en Ligue des champions, conséquence directe du scandale des plus-values qui a frappé la Vieille Dame. Les pertes financières récentes ont conduit le club à approuver une augmentation de capital de 200 millions d'euros fin novembre dernier, après avoir déjà enregistré des pertes significatives. La Juventus espère toutefois inverser cette tendance.
Dans un communiqué, le club a affirmé son intention de redresser ses comptes d'ici à l'exercice 2026/27, visant une amélioration progressive de ses résultats économiques et financiers. Malgré cette promesse d'avenir, la réalité actuelle reste préoccupante. En cumulant les pertes des dernières années, les Bianconeri ont accumulé un total de déficits de plus de 700 millions d'euros depuis la saison 2017/18, mettant en évidence un besoin urgent de réformes structurelles et de nouvelles stratégies économiques.
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